Il s’agit des premières données cliniques pour ce groupe d’âge. L’Agence européenne des médicaments (EMA) et la FDA américaine ont autorisé les vaccins de Pfizer-BioNTech et Moderna, basés sur la technologie de l’ARN messager, à partir de 12 ans.
En raison notamment de la diffusion du variant Delta, « depuis juillet, les cas pédiatriques de COVID-19 ont augmenté de 240 % aux États-Unis, soulignant la nécessité d’une vaccination », a commenté Albert Bourla, PDG de Pfizer, voyant dans les données un « base solide pour les demandes d’autorisation ».
Les effets secondaires du vaccin, dosé à 10 microgrammes par injection contre 30 microgrammes habituellement pour les plus âgés, sont « en général comparables » à ceux observés chez les personnes de 16 à 25 ans, notent les deux laboratoires.
Il s’agit de résultats partiels d’une étude menée sur 4500 enfants entre 6 mois et 11 ans aux États-Unis, en Finlande, en Pologne et en Espagne.
Les deux entreprises s’attendent à publier « dès le quatrième trimestre » des résultats concernant la tranche d’âge 2-5 ans ainsi que 6 mois-2 ans, qui ont reçu deux injections de 3 microgrammes.
L’étude sur les enfants de moins de 12 ans pour le vaccin Moderna est en cours.
En Israel, les enfants âgés de 5 à 11 ans risquant des complications graves liées à la COVID-19 sont vaccinés depuis le 1er août. Il s’agit d’une « autorisation spéciale » sans attendre les données cliniques, et chaque injection est « étudiée au cas par cas », selon le ministère de la Santé.
Par AFP
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