« Je vois que tout le monde est très calme, mais j’ai une question pour l’ATP Tour : nous sommes supposés partir pour l’Australie dans six jours et nous n’avons toujours pas d’information sur le vol, combien il coûtera et quelles seront les conditions de vol », demande le joueur sur son compte Twitter.
Moutet continue sa question à l‘ instance suprême du circuit mondial de tennis dans un autre tweet, posté quelques minutes plus tard : « Pouvez-vous s’il vous plaît informer les joueurs, car je dois partir pour l’autre côté de la planète et laisser ma famille dans une semaine, mais je ne sais toujours pas si je serai en mesure de travailler ? Merci ! ».
Ces interrogations font écho aux nombreuses incertitudes qui règnent encore autour de l‘ organisation de l’Open d’Australie, reporté début février en raison de la pandémie mondiale de nouveau coronavirus.
Mardi, les organisateurs de l‘ Open d’Australie (8-21 février), qui ont prévu deux semaines de quarantaine pour les joueurs à leur arrivée en Australie, ont dû trouver de nouveaux logements pour accueillir les joueurs, suite à la défection de l’établissement initialement prévu, apparemment en raison d’inquiétudes de résidents.
Une communication aux joueurs « dès que possible »
« Plusieurs hôtels à Melbourne ont déjà été réservés afin d’accueillir en toute sécurité le groupe international de joueurs », indiquaient mardi les organisateurs dans un communiqué, à 10 jours de l’arrivée prévue des premiers participants.
« Il y a beaucoup de pièces à ce puzzle logistique et les dernières sont en cours de finalisation en ce moment même », a reconnu mardi sur Twitter Craig Tiley, le patron de la fédération australienne de tennis.
Pour amener des joueurs du monde entier, « nous aurons jusqu‘ à 18 avions et chacun sera limité à une capacité de 20 % afin de garantir que les vols soient aussi sûrs que possible pour tout le monde », a précisé celui qui est également le directeur du tournoi.
« Nous faisons tout notre possible pour que les détails des vols soient communiqués à l’ensemble du groupe de joueurs dès que possible », a indiqué Tiley. « Nous allons amener tout le monde à Melbourne », a-t-il promis.
Melbourne n’est sortie qu’en octobre d’une période de quarantaine de plusieurs mois, à la suite d’une deuxième vague de Covid-19, ce qui a compliqué la planification du Grand Chelem. L‘ Australie a largement contenu le nouveau coronavirus, bien que de nouveaux foyers de la pandémie apparus à Sydney et à Melbourne aient forcé les autorités à réintroduire certaines restrictions, notamment la fermeture des frontières des États.
Par Ouest-France
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