De notre correspondant à Brazzaville,
Clément Essiéké, directeur général de l’action humanitaire au ministère des Affaires sociales, a fait partie de l’équipe gouvernement-Nations unies qui s’est rendue dans la Likouala pour une évaluation rapide de la situation humanitaire. Il a notamment évoqué les conséquences des inondations qui touchent un peu plus de 70 villages, essentiellement riverains de la rivière Oubangui. « Les villages des districts de Dongou, Impfondo et Liranga sont inondés au point où ils sont obligés de récolter précipitamment leurs produits des champs, notamment le manioc. Au niveau du marché, certains produits (de première nécessité) se font rares. L’huile de palme par exemple voit son prix galopé : le litre est désormais vendu à 500 francs CFA, alors qu’il coûtait 250 francs CFA avant », a expliqué Clément Essiéké.
Au cours de leur mission d’évaluation, les humanitaires n’ont pas pu couvrir toutes les zones touchées par les inondations. Ils se proposent de mettre en place un plan de riposte dans les plus brefs délais.
Les 46 000 victimes de ces inondations tentaient de se relever de celles de l’an dernier qui ont touché officiellement plus de 130 000 personnes. Le Nord-Congo connaît de fortes précipitations, mais celles-ci se font rares à Brazzaville et ses environs.
Par RFI
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