CAMEROUN: UN ÉTUDIANT CAMEROUNAIS DU NIVEAU 3 RÉPOND AU PR JACQUES FAME NDONGO « LA FAUSSE SCIENCE DE FAME NDONGO, CHANTRE DE L'ESBROUFE… »

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A FAUSSE SCIENCE DE FAME NDONGO, CHANTRE DE L'ESBROUFE…

Lorsque le lupanar se moque du couvent…
Je voudrais commencer par me donner la peine de clarifier un éventuel malentendu qui pourrait naître chez les plus patriotes d’entre tous ou les prétendus tels au Cameroun : je n’appartiens à aucune formation politique. Ceci dit, la riposte scientifique qui va suivre ne porte l’onction d’aucune chapelle de la scène politique camerounaise. Ce préalable est plus que nécessaire, si l’on en juge par la flambée de la haine ethno-tribale qui a fait son lit au Cameroun ; où il est difficile de donner son point de vue sur quelque question que ce soit, sans que l’on vous étiquette, stigmatise par l’une ou l’autre des deux périphrases de haine qui traduisent le génie « vivre-ensemblecide » qui a de façon éhontée et effrontée bipolarisé le Cameroun en Sardinards et Tontinards. Je ne suis ni l’un, ni l’autre. Je suis Camerounais.
C’est donc en tant que Camerounais tout court, et en tant que amoureux de la science, que je m’insurge, ce jour, contre l’esbroufe, l’enfumage, la mythomanie, le mensonge scientifique orchestré par M. Fame Ndongo, notamment dans ses leçons hypothétiques de linguistique envoyées à Maurice Kamto.
Il me plait également d’ajouter que si le Cameroun n’était pas ce terreau fertile en termes de matières grises reconnues aussi bien au niveau endogène qu’exogène, je ne me serais pas employé à faire cette mise au point scientifique à un homme qui, pour certains, est considéré comme l’incarnation même de la science. Ce qui, dans certaines chaumières, à tort, lui a valu d’être l’homme de science jouissant d’un parapluie d’immunité contre toute critique. Non! penser ainsi, et laisser prospérer l’arnaque intellectuelle et scientifique dont M. Fame Ndongo est coutumier, c’est insulter toutes
ces intelligences dont fourmille le Cameroun . C’est donc en hommage à tous les intellectuels camerounais, dont je suis respectueux, que j’ai décidé de sonner le glas de l'esbroufe.
Dans mon approche de « déconstruction » (Jacques Dérida) du mensonge scientifique de ce ministre de l’enseignement supérieur, j’entends procéder comme lui-même: éluder plus ou moins le débat de fond, lorsqu’il décide de répondre à Maurice Kamto, pour ne tenir compte que de la forme, les fautes de grammaire, de syntaxe…
QUE C'EST PUÉRIL!
En effet, en lisant M. Fame Ndongo dans sa fonction de « correcteur des fautes » dans les sorties écrites de Maurice Kamto, on a envie de dire, et ceci sans se tromper, que c’est le Lupanar qui se moque du couvent ; rira bien qui rira le dernier. Nous y sommes, et dans cet exercice de « déconstruction », je vais considérer, de façon générale, toutes les sorties-réponses de Fame Ndongo, en m’appuyant plus sur la dernière du genre.
1- Les insuffisances, ou la caducité scientifique des sorties-réponses de M. Fame Ndongo
Jamais, de mémoire d’enfant du Cameroun, je n’ai vu un intellectuel aussi vaniteux, fat, prétentieux que celui dont je parle ici. Il aime l’affiche, l’illusion de savant, la démesure scientifico-intellectuelle, le m’as-tu-vu, en somme. Mais je peux lui concéder cette attitude : le contexte jadis-celui des années 70-80 qui a conforté cette fatuité y était propice. À cette époque, on lui vouait un culte admiratif relativement à l’immensité putative de sa science (ça peut se comprendre : c’était un des borgnes parmi les aveugles), d’autant plus, dit-on, il faisait / fait partie des scribes du prince. Toute chose qui a davantage conforté ce complexe de plus grand intellectuel pouvant donner des leçons à tout le monde ; intellectuel sclérosé, caduc qui prétend corriger des fautes d’orthographe, ou de grammaire au moment où lui-même en commet à la pelle. Faisons comme lui :
1.1. Faute d’orthographe
C’est étonnant : tout un « grand » professeur prétend que le professeur Maurice Kamto n’a pas su écrire le mot « événement » Par ignorance, il affirme mordicus que: « le substantif événement ne s’écrit pas avec un accent aigu et un accent grave, sur les deux premières voyelles. Il s’écrit avec deux accents aigus sur les deux voyelles… » Faux ! Mensonge! Fame Ndongo n’est pas à jour de sa science, il surfe encore sur une règle orthographique usée, dépassée, surannée, à l’instar de sa science. Il ne sait donc pas que le mot « événement / évènement » s’écrit de deux manières ; que la graphie « évènement », celle utilisée par le professeur Maurice Kamto est celle qui respecte la prononciation, et a été admise par L’ACADEMIE FRANÇAISE. Ça ne se discute pas, nous sommes à l’ère du numérique, c’est vérifiable ; c’est bien plus une information, une leçon. Et cette leçon, dirait Jean de La Fontaine, « vaut bien un fromage, sans doute) (Le Corbeau et le Renard), puisque l’homme aime citer des auteurs… Voilà, le professeur Kamto n’a commis aucune faute, c’est plutôt M. Fame Ndongo dans ses « fameuses » leçons qui en a commis. Rira bien qui rira le dernier.
1.2. Faute de morphosyntaxe
Puisque M. Fame Ndongo, depuis les premières sorties de M. Kamto, s’emploie à faire des gamineries en corrigeant même des fautes d’inattention des secrétaires du leader du MRC, il faut lui rendre la pareille. Car en tant que « grand » professeur, homme des lettres, il aurait dû relire (au cas où il aurait oublié- il n’a pas assez de temps) les postulats du grand et célèbre linguiste américain, Noam Chomsky, qui a parlé de compétence et performance en linguistique. Et pour Chomsky, en effet, la compétence et la performance ne seront jamais égales, car on peut faire une erreur de performance qui ne déteint pas forcément sur la compétence. Pour faire simple : vous pouvez oublier de mettre un « s » de pluriel quelque part, alors que vous n’ignorez pas les règles qui régissent le pluriel. Il ne sait pas… C’est que lui-même dans la dernière réponse à M. Kamto écrit : « N’imposez PAR un discours là où une image est appropriée ». Corrigeons donc, puisqu’il dit corriger les fautes : c’est « pas », et non
« par » : « N’imposez PAS… ». J’avoue que ce que je fais ici me semble enfantin, mais j’imite le « correcteur des fautes ». Rira bien qui rira le dernier.
1.3. Faute de syntaxe
Le « grand » professeur, Fame Ndongo, critique l’usage des guillemets dans le texte de M. Kamto. Il ignore justement que le recours aux guillemets a, entre autres fonctions stylistiques, la dérision ; le souci pour un locuteur de se distancier (je ne dis pas distancer) d’un emploi jugé ridicule, inapproprié. C’est en cela que les guillemets dénotent une hétérogénéité énonciative. Et c’est ce qu’a fait M. Kamto, lorsqu’il met en îlot textuel / entre guillemets le mot « audience » (audience accordée à l'Ambassadeur de France, 16 avril 2020), parce que selon lui, c’en était pas une. Donc, M. Kamto n’a commis aucune faute de syntaxe. Je passe outre une phrase de M. Fame Ndongo dans sa première réponse à M. Kamto ; il écrivait : « … Il s’arroge par usurpation le pouvoir… » M. le « correcteur des fautes », ça ne se dit pas, c’est du pléonasme. Si l’on considère les sémantismes (contenu sémantique) des verbes « s’arroger » et « usurper », on verra bien qu’il existe une contiguïté, une proximité sémantique entre eux. Rira bien qui rira le dernier.
2. Critique des choix théoriques de M. Fame Ndongo
J’ai toujours été autant ahuri que surpris, chaque fois que j’ai lu M. Fame Ndongo, notamment lorsqu’il annonce des théories sur lesquelles il dit souvent se baser pour critiquer M. Kamto. Une fois de plus cela relève de la pure féérie / féerie (les deux orthographes sont valables), de la fantasmagorie digne d’un thaumaturge intellectuel.
Dans la toute première réponse de 2019, M. Fame Ndongo, en prétendant déconstruire le texte au vitriol de Kamto, annonçait une approche théorique appelée « critique génétique », une approche littéraire qui existe certes, mais qui n’avait rien à voir avec ce qu’il entendait faire ce jour. C’était un hors-sujet éloquent, car comment comprendre qu’en contexte de discours politique, un homme s’en va convoquer une théorie inappropriée ; et le comble de l’enfumage scientifique était que l’homme de « grande » science n’avait même pas fait ce qu’il avait annoncé. Il faisait autre chose, lorsqu’il prétendait faire une autre. C’est bel et bien là un « Monsieur Jourdain » de la science.
Monsieur Jourdain, ce personnage comique de la pièce de Molière, « Le Bourgeois gentilhomme »
Enfin, pour ce qui est de la dernière sortie-réponse de M. Fame Ndongo, il a encore péché par esbroufe scientifique. Il dit qu’il fait de la critique immanentiste pour décrypter le texte du professeur Kamto. Et je comprends pourquoi il ne comprend pas les textes de M. Kamto : il choisit des approches théoriques inopérantes. Éclairons rapidement la notion de critique immanentiste : c’est faire la critique d’un texte sans tenir compte de son contexte d’utilisation et de toutes les implications idéologiques,
culturelles y afférentes. Et c’est impossible ici, car lorsqu’un homme politique parle, « il y a dans ce qu’il dit, un non-dit qui pourtant se dit aussi » (Charaudeau 2005). Ce non-dit dans le dit d’un homme politique ne peut être décrypté que si le critique, l’analyste réunit les paramètres aussi bien linguistique, textuel qu’extralinguistique, contextuel. Fame Ndongo a oublié cela, ou ne le sait pas ; il va donc convoquer les approches dépassées, justes pour faire savant… Il trompera les naïfs. Le Cameroun est un immense vivier d’intellectuels, ce serait les insulter que de rester calme lorsqu’un
Sophiste, le Protagoras des temps modernes veut fourvoyer des esprits faibles, ingénus, avec sa science spécieuse, et non spéciale. Rira bien qui rira le dernier.
Maurice Kamto est un intellectuel accompli.
UN ÉTUDIANT CAMEROUNAIS 
Source:  LeTgvdeLinfo

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