L’union Africaine va examiner la requête pour le recomptage des votes de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018 au Cameroun

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L’assemblée générale de l’Union africaine, au siège de l’organisation, à Addis-Abeba, en janvier 2016.
C’est un nouvel épisode dans la bataille qui oppose Maurice KAMTO au régime de Paul Biya. Alors
que les camerounais n’attendaient plus rien de l’Union Africaine régulièrement présenté comme un syndicat de dictateur, les choses ont bougé.
En effet, réunis en session ordinaire du 24 avril au 14 mai 2019 en Égypte, la Commission des Africaine des droits de l’homme et des peuples, une institution de l’union Africaine a décidé de recevoir la requête déposée le 19 janvier 2019 par les avocats de Maurice Kamto de nationalité camerounaise, française et canadienne.
Dans leurs requêtes les avocats de Maurice KAMTO demandait à l’union africaine de faire accepter par le Cameroun une commission internationale mixte pour le recomptage des résultats des élections présidentielles et de reconnaître les violations des droits de l’homme par le gouvernement camerounais.
La commission dans sa décision a accepté d’examiner la requête de Maurice KAMTO. Lui a donné deux mois pour produire les éléments de preuve et va réexaminer la requête et voir dans quelle mesure elle sera transférée à la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples qui va en toute vraisemblance frapper le régime Biya.
Il s’agit en réalité d’un développement majeur vu le silence de l’union Africaine sur la situation du Cameroun depuis le 7 octobre 2018. L’instance panafricaine n’avait rien dit. Rien signifier et rien recommandé y compris face à la crise anglophone.
En enrôlant la plainte de Maurice KAMTO ils exercent clairement une pression sur Yaoundé. Qui devra dans les prochains mois donner des gages au risque de voir le dossier du Cameroun transmis à la Cour, mais également en conférence des chefs d’état qui est l’instance suprême de l’union africaine.
Paul Biya peut compter sur le soutiens d’autres chefs d’état de l’Afrique francophone mais face à la pression internationale notamment américaine et européenne les choses peuvent bouger à tout moment et isoler définitivement le régime.
Plus grave dans la requête Maurice KAMTO parle d’arrestations sur la base ethnique. Les diplomates occidentaux ont cette crainte et l’union Européenne l’a formulé. La vérité c’est que ni les occidentaux ni l’union africaine n’a intérêt à voir un autre groupe ethnique prendre les armes au Cameroun. Ce sera une déflagration totale avec des conséquences sous régionales. Plus important les risques dur le Nigeria qui a 200 millions d’habitants. L’Europe ne peut pas se permettre de subir une vague migratoire à cause d’un vieillard de plus de 86 ans.
En acceptant la requête de Maurice KAMTO, le message envoyé au régime Biya est clair: nous n’allons pas fermer les yeux sur la situation du Cameroun. Au même Maurice KAMTO rend le pays ingouvernable. Car Biya ne peut pas se concentrer sur les projets économiques. Toute l’énergie du pouvoir et les finances sont mobilisés pour contrecarrer un changement de régime. Maurice KAMTO l’avait dit: votez moi et je ferai le reste. L’étau se resserre petit à petit autour du regime Biya.
BORIS BERTOLT
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