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Un militaire et un enseignant camerounais ont été abattus mercredi lors de deux attaques distinctes
dans les deux régions anglophones du Cameroun, en proie à une grave crise sociopolitique, a appris l'AFP de sources concordantes.
Une militaire d'une vingtaine d'année "a été abattu à Andek (Nord-Ouest) par un groupe armé non identifié", a affirmé à l'AFP un de ses proches, Augustin Guizanna, joint dans la région depuis Yaoundé.
L'information a été confirmé à l'AFP par un officier de l'armée qui a fait état d'un militaire blessé, en plus de celui qui a été tué.
"L'attaque a eu lieu autour de minuit" et la victime a été atteinte d'"une balle au front", a expliqué M. Guizanna.
Quelques heures avant l'attaque, le militaire abattu avait eu une conversation avec un de ses collègues dans laquelle il confiait que lui et ses camarades déployés dans le cadre de la guerre contre les séparatistes anglophones recevaient "des menaces depuis une semaine", selon M. Guizanna.
A Kumba, dans le Sud-Ouest, la deuxième région anglophone, un enseignant de lycée a été abattu dans son établissement par des hommes au visage cagoulé, alors qu'un élève a été blessé lors de l'assaut, d'après la radio d'État, qui a attribué la responsabilité de l'attaque à un groupe de "terroristes sécessionnistes" dont le but était d'"empêcher" la tenue des cours.
Des combats ont ensuite eu lieu dans la même ville entre militaires et séparatistes, mais aucun bilan n'était disponible mercredi soir, selon un officier de l'armée.
Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest regroupent les habitants anglophones du Cameroun, soit 20% de la population. Elles sont secouées depuis plus d'un an par une profonde crise socio-politique, qui s'est peu à peu muée en un conflit armé de basse intensité.
A mesure que la crise évolue, de nouveaux groupes séparatistes apparaissent, arborant sur les réseaux sociaux armes et drapeau de l'"Ambazonie", du nom de l'Etat qu'ils veulent créer.
Depuis fin 2017, les séparatistes anglophones ont tué 31 membres des forces de sécurité, selon une compilation de l'AFP établie sur la base des déclarations officielles et incluant la nouvelle victime.
D'autres observateurs à Yaoundé évoquent un bilan plus élevé.
Le nombre de séparatistes ou de civils tués reste inconnu.
Yaoundé, 25 avr 2018 (AFP)
"L'attaque a eu lieu autour de minuit" et la victime a été atteinte d'"une balle au front", a expliqué M. Guizanna.
Quelques heures avant l'attaque, le militaire abattu avait eu une conversation avec un de ses collègues dans laquelle il confiait que lui et ses camarades déployés dans le cadre de la guerre contre les séparatistes anglophones recevaient "des menaces depuis une semaine", selon M. Guizanna.
A Kumba, dans le Sud-Ouest, la deuxième région anglophone, un enseignant de lycée a été abattu dans son établissement par des hommes au visage cagoulé, alors qu'un élève a été blessé lors de l'assaut, d'après la radio d'État, qui a attribué la responsabilité de l'attaque à un groupe de "terroristes sécessionnistes" dont le but était d'"empêcher" la tenue des cours.
Des combats ont ensuite eu lieu dans la même ville entre militaires et séparatistes, mais aucun bilan n'était disponible mercredi soir, selon un officier de l'armée.
Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest regroupent les habitants anglophones du Cameroun, soit 20% de la population. Elles sont secouées depuis plus d'un an par une profonde crise socio-politique, qui s'est peu à peu muée en un conflit armé de basse intensité.
A mesure que la crise évolue, de nouveaux groupes séparatistes apparaissent, arborant sur les réseaux sociaux armes et drapeau de l'"Ambazonie", du nom de l'Etat qu'ils veulent créer.
Depuis fin 2017, les séparatistes anglophones ont tué 31 membres des forces de sécurité, selon une compilation de l'AFP établie sur la base des déclarations officielles et incluant la nouvelle victime.
D'autres observateurs à Yaoundé évoquent un bilan plus élevé.
Le nombre de séparatistes ou de civils tués reste inconnu.
Yaoundé, 25 avr 2018 (AFP)
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